La création d’une entreprise nécessite un certain nombre de réflexions, d’investissements, de temps et de démarches. Il faut donc s’assurer de prendre les mesures nécessaires pour éviter que son entreprise ne rencontre à des problèmes dans le futur. L’une des premières choses auxquelles vous devez penser, avant même la création de votre entreprise est son statut juridique. Il existe, en effet, plusieurs statuts que peut prendre une entreprise. Nous vous proposons alors de découvrir quelques-uns de ces statuts afin de vous aider à bien choisir le vôtre.
Société à responsabilité limitée (SARL)
Vous avez certainement déjà entendu parler de ce statut juridique. La SARL fait partie des statuts les plus choisis par les entrepreneurs. Cependant, elle ne doit pas être choisie pour les professions juridiques, judiciaires ou de santé (hors pharmaciens). C’est une forme de société commerciale qui permet aux associés de limiter leur responsabilité au montant de leurs apports. Elle doit comporter au minimum deux associés qui peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales. Vous avez même la possibilité de créer une SARL de famille. Pour en savoir plus à ce sujet, cliquez sur le lien www.creer-une-sarl.org.
Pour une SARL, le capital social est obligatoire, mais il n’y a aucun minimum fixé par l’Etat. C’est ce capital qui représentera les parts sociales qui sera réparties entre les associés. Chaque associes aura une part proportionnels à son apport. Pour diriger une SARL, il faut au moins un gérant qui doit être une personne physique, associée ou non. Dans leurs entreprises, ils ont le droit d’exercer toutes activités à condition qu’elles soient licites. Et s’ils décident de mener des activités réglementées, ils doivent s’assurer de remplir toutes les conditions d’exercice.
Entreprise individuelle (EI)
Cette forme d’entreprise est aussi souvent retrouvée dans nos sociétés. C’est sa simplicité qui fait qu’elle est autant appréciée. Toute personne ayant plus de 18 ans peut déjà envisager créer ce type d’entreprise. Elle consiste à mettre en place une activité commerciale, artisanale, industrielle ou libérale sans créer une entité juridique distincte de l’exploitant. Ici, il n’est pas possible d’avoir un associé. L’entreprise et l’entrepreneur ne font qu’un. C’est seulement l’entrepreneur qui prend toutes les décisions qui concernent son entreprise.
Pour créer une entreprise individuelle, vous n’aurez pas besoin de capital. Vous pourrez apporter librement les moyens financiers nécessaires pour faire avancer votre entreprise. C’est de la même manière que vous pouvez en retirer lorsque vous en aurez besoin car ici votre patrimoine privé est la même que votre patrimoine professionnel. Avec une entreprise individuelle, vous avez la possibilité de bénéficier d’un cadre administratif ultra-simplifié pour l’entrepreneur.
Société anonyme (SA)
Vous aurez aussi la possibilité d’optez pour une société anonyme. Ce type de statut juridique est même considéré comme le plus ancien. Son principal avantage est qu’il permet de constituer un capital social très élevé en vue de financer des projets coûteux. Cela est surtout dû au fait qu’il permet de réunir beaucoup d’associés, au minimum 7, et la responsabilité financière de chacun d’eux est limitée à leurs apports. Le capital minimum pour une SA est de 37 000 euros.
Pour diriger une SA, il faut mettre en place un conseil d’administration. Ce conseil doit être composé de 3 à 18 membres. Ces membres peuvent ne pas forcément être des actionnaires de la SA et peuvent être des personnes morales. Le conseil lui-même doit être dirigé par un président nommé par les membres du conseil qui ont été élus au préalable par l’assemblée générale des actionnaires.